L'église Notre Dame du Travail abrite plusieurs pièces très intéressantes d'art religieux, dont la richesse et la portée spirituelle méritent une visite de l'église. Pour une visite virtuelle, visitez aussi le site de E.Lefeuvre.

Le mobilier liturgique (Ambon ou Parole, Maître Autel, Tabernacle, et Christ en Gloire non représenté ici) sont l'oeuvre du sculpteur J.-J. BRIS.

autelLe lieu le plus important est au centre: c'est l'Autel, table sainte où est célébré le partage du Pain et du Vin, signes de la présence du Seigneur Jésus Christ; l'autel est lui-même une représentation du Christ présent au milieu de son Peuple. L'autel de Notre-Dame-du-Travail de Plaisance est orné en son centre d'un soleil, symbole représentant lui aussi le Christ.

 

parole 

A gauche, c'est le lieu de la Parole de Dieu : c'est de ce pupitre (ou "ambon") que sont lus pendant les célébrations des passages de la Bible; c'est de là qu'est proclamé l'Évangile, et que l'homélie (commentaire de la Parole) est prononcée. Ce lieu peut servir également pour d'autres paroles: intentions de prière, annonces.

tabernacle

Le tabernacle, où est conservé le Pain consacré ; à Notre-Dame-du-Travail, le tabernacle a la forme d'un rouleau de la Sainte Écriture, pour rappeler que le Christ, Parole Vivante de Dieu, s'est d'abord exprimé à travers les Écrits de la Bible; surmonté du Christ en gloire, il est situé dans la chapelle à gauche du sanctuaire.

 

 

 

Dans l'église on trouve aussi deux pièces assez imposantes :

 

Le baptistère (œuvre des époux Taillefert, décoré en 1985 par Cesare Bizi (1934-2005))

Lieu ordinaire du Baptême, situé habituellement près de l'entrée principale de l'église, le baptistère est aussi le lieu de l'entrée dans l'Eglise (avec une majsucule), assemblée des croyants en une même foi.

baptistère 

 

sculpture

 

 

La main créatrice (sculpteur : Michel Serraz ; 23 septembre 1990)  

Par sa dimension monumentale cette main veut évoquer la toute puissance divine. Elle donne forme au couple originel. Elle donne vie à sa relation d'amour. L'obliquité de la main créatrice contribue à exprimer le dynamisme du geste enveloppant qui rappelle la main du potier. Ce couple dans la main divine est à la fois façonné, protégé et porté vers un destin supérieur que lui indique cette main ouverte vers le haut. Cette sculpture devant être taillée en pierre, une réserve de matière rappelle la matière originelle, la verticale du bloc dont elle est issue, tout en assurant la stabilité de l'œuvre. (sculpture située dans la chapelle de saint François d'Assise)

 

 

L'église  Notre Dame du Travail présente encore d'autres pièces intéressantes.

La Vierge aux fleurs (scuplteur : Georges Serraz ; bois d'acajou) Image de gauche

Souriante, Marie nous donne son Fils. La grâce de la Mère et de l'enfant. Le titre primitif devait être "La Vierge de la Rédemption". Elle est appelée ici "La Vierge aux fleurs". C'est une des dernières œuvres de Georges Serraz. Le portrait de son petit-fils a été utilisé pour la tête de l'Enfant Jésus. (sculpture située dans la chapelle de saint Luc)

La Pieta (scuplteur : Georges Serraz) Image du centre

Oeuvre sévère et forte, à sa place près de l'évocation des morts et des douleurs de la guerre (chapelle des morts, décorée de deux grandes oeuvres du peintre Lucien Simon, 1861-1945). La douleur de la Mère auprès de la douleur des mères. Le Christ couché sur la terre. Le modèle demi-grandeur figure dans une église romane de Bourgogne, et la reproduction grandeur sur la tombe de Georges Serraz. La transcription en pierre est de Michel Serraz.

Christ en Croix (scuplteur : Charles Correia) Image de droite

Dans un style qui nous fait penser au dévot Christ de Perpignan, l'auteur décédé dans un accident, a créé une oeuvre qui retrace bien le mystère d'amour du Christ, mourant pour sauver les hommes de leur péché.

 

sculpture Vierge aux fleurssculpture Pietasculpture Christ en croix